En Juillet 2015, un jugement du Tribunal du Contentieux de l’incapacité de Toulouse reconnaissait le droit à une allocation pour le handicap « d’électrosensibilité » et demandait ainsi à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) de l’Ariège d’appliquer cette décision.
La MDPH avait fait appel de cette décision, mais cet appel vient d’être rejeté.
Ainsi, le jugement faisant état du « Syndrome d’hyper sensibilité aux ondes électromagnétiques » et précisant « la description des signes cliniques irréfutables » et la déficience fonctionnelle de la plaignante Marine Richard évaluée à 85% est donc confirmé.
Cette décision aura pour effet le versement d’une allocation pour adulte handicapé de 800 euros par mois, et pour trois ans renouvelables en fonction de l’évolution de son handicap.
Depuis de nombreuses années, Michèle RIVASI se bat pour faire reconnaitre les effets des ondes électromagnétiques sur la santé, et défend la reconnaissance du handicap pour les personnes électro hypersensibles
« Je me réjouis de cette décision ; la justice va plus loin que l’Etat et reconnait le handicap d’une personne sensibles aux ondes électromagnétiques. Depuis des années, je me bats avec les associations pour créer des « zones blanches » afin que ces personnes, dont les symptômes sont indéniables, puissent vivre dignement et trouver des solutions vers la guérison ».